Bloqué en France, un Marocain confectionne des masques

Il s’est engagé auprès d’une association pour accompagner la fabrication de masques de protection en ces
temps de covid-19.

Source biladi.net © Copyright : DR
3 mai 2020 – 14h00

Au lieu de se morfondre, ce couturier de formation et de profession, se joint à l’effort national en confectionnant des masques

Bel exemple de solidarité

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3 mai 2020 – 14h00

Arrivé en France le 13 février pour une visite touristique, Ahmed y est bloqué depuis le 14 mars en raison de la suspension des vols aériens. Au lieu de se morfondre, ce couturier de formation et de profession, se joint à l’effort national en confectionnant des masques de protection dans un pays où les besoins ne cessent
d’accroître.

« Je ne suis pas dans la même situation que mes autres compatriotes qui se sont retrouvés bloqués alors qu’ils ne venaient que pour une courte durée […] De plus, je viens souvent pour de longues périodes et j’ai heureusement mes enfants ici », confie Ahmed. Il s’est engagé auprès d’une association pour accompagner la fabrication de masques de protection en ces temps de covid-19.

« J’avais entendu parler du centre social La Provence et j’ai décidé de les contacter pour tenter d’apporter mon aide à l’effort déjà en marche. […] Étant couturier, je me suis dit que je pourrais mettre à profit mes connaissances en confection », laisse-t-il entendre
Le cinquantenaire, spécialisé en fabrication de tentes caïdales, fait sa première expérience en fabrication de masques.

« Dès le début de la pandémie, j’ai décidé de me faire un premier masque en papier en suivant les patrons déjà donnés par les spécialistes. J’ai la chance d’avoir une machine à coudre ici. Alors, je me suis lancé et j’ai pu élaborer trois modèles », fait-il savoir.
Arrivé au centre, Ahmed partage volontiers son savoir-faire avec les autres bénévoles qui s’investissent dans la fabrication des masques.

« Parfois, nous sommes une vingtaine à coudre des masques. Après, chacun sa fréquence. Mais moi, j’essaye d’y aller tous les jours », explique-t-il. Le couturier espère pouvoir aider plus tard, son pays, le Maroc.

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